Les automobilistes sont nerveux ce matin. C’est à cause
de la marée. La haute marée de la rue qui
brouille tes traces. On ressent très bien ce genre de choses, ici, à Paris.
Je me souviens des rires à la fin des histoires drôles,
mais jamais des histoires. Probablement par snobisme. Ou à cause de tout autre
chose. Je n’ai pas renoncé à compter les
jours. Trois cônes de chantier décalés au bout de la rue font
surgir la fusée d’Objectif lune. Poêt-poêt petit Po8. Il fait beau et frais, un
bleu d’hiver.
A la fin de la saison, l’émoi et moi font chambre à part. C’est tellement triste depuis que tu ne pleures plus.
Souviens-toi de l’archange qui terrasse le dragon.
A la fin de la saison, l’émoi et moi font chambre à part. C’est tellement triste depuis que tu ne pleures plus.
Souviens-toi de l’archange qui terrasse le dragon.