C’est un musée qui promet tout et qui ne donne pas
tellement moins ; une exposition itinérante et temporaire qui ne serait pas
moins belle si elle s'installait définitivement ici ; une sélection d’art brut si peu
brute qu'elle donne à voir les mises en scène enfantines et
cruelles de Henry Darger, les anges bavards du Révérend Anderson Johnson, les
sculptures si peu mécaniques d’ACM, le "Possum Trot" de Calvin et Ruby Black, les yeux immenses d’Aloïse Corbaz, les
visages à perte de vue d’Edmund Monsiel, les catcheurs désarticulés de Tomoyuki
Shinki ou l’exceptionnelle puissance des paysages de William L. Hawkins.
Et pour en juger sur pièces, il faudra vous rendre sur place, car comme l’indique on ne peut mieux un panneau à
l’entrée : « No photos – Penalty : death »
The Museum of Everything - Exhibition#1, 14 Bd Raspail
75007, jusqu’au 24 février.