J’aime les robots de Vincent Fournier presque
autant que le hamster de ma fille. De manière inattendue, mais vraiment. Ils sont mélancoliques et joueurs. Ils veulent tellement nous faire plaisir, et en même temps, ils pensent à autre chose, mais quoi ? Et ses
petits hommes qui préparent leur voyage spatial, je les aime pareil. On ne sait
pas s’ils font semblant, s’ils y sont déjà, si ils iront un jour… Ils sont si
fragiles, si seuls, si courageux… A moins qu'ils soient simplement perdus.
(sur la crête de la montagne, à gauche, un cosmonaute) |