samedi 9 novembre 2013

Mais quand même...

Un jour tu ne sentiras plus la chaleur de la douche sur tes épaules.
Ce jour-là ni les suivants tu ne sentiras plus le blanc du soleil à travers le rouge de tes paupières ni le grain du papier au bout de tes doigts ni l'acidité du vin sur la pointe de ta langue.
Un jour n'auras plus de corps pour sentir et tu ne sauras même pas que tu n'as plus de corps pour sentir.
Oui, bien sûr, je ne t'apprends rien.
Mais quand même...