mardi 25 septembre 2018

Sauve qui peut (la vie)

Une scène d'adieux, et de la dynamite au milieu. Il attend sur un quai de gare. Elle arrive à vélo, en pédalant au bord du quai. Elle s'arrête à sa hauteur. Un train surgit, dans son dos à elle, à fond de train, sans arrêt en gare. Elle est trop près de la voie, en danger. D'un bras aimant, il les rapproche de lui, elle et son vélo. Il lui dit : « Je voulais te dire... », mais le train les frôle alors, dans un vacarme simplement réaliste. De lui, nous n'entendrons pas un mot de plus. Le train est passé. D'elle, on entendra juste ça : « C’est vrai. Mais c'est pas triste. »
Pour une critique sensible de Sauve qui peut (la vie)
http://www.gerardcourant.com/index.php?t=ecrits&e=93
http://www.gerardcourant.com/index.php?t=ecrits&e=92