mercredi 14 septembre 2011

Julien et l'Automatique


Les automobilistes sont nerveux ce matin. C’est à cause de la marée. La haute marée de la rue qui brouille tes traces. On ressent très bien ce genre de choses, ici, à Paris.
Je me souviens des rires à la fin des histoires drôles, mais jamais des histoires. Probablement par snobisme. Ou à cause de tout autre chose. Je n’ai pas renoncé à compter les jours. Trois cônes de chantier décalés au bout de la rue font surgir la fusée d’Objectif lune. Poêt-poêt petit Po8. Il fait beau et frais, un bleu d’hiver.  
A la fin de la saison, l’émoi et moi font chambre à part. C’est tellement triste depuis que tu ne pleures plus. 
Souviens-toi de l’archange qui terrasse le dragon.