mardi 10 mai 2011

Noël en Mai (Sufjan Stevens à l'Olympia)



Le type est un génie, ça ne fait pas débat, tout le monde est d'accord, surtout les Inrockuptibles.
Ce soir, il est à Paris et nous aussi.
Refusant de redouter même un tant soit peu l'éventuel ennui d'un récital de cow-boy au coin du feu, nous attendons patiemment le messie.

Ecce homo, tout frais débarqué d'un golden space ship, des ailes d'ange sur le dos. Quelques amis dégénérés l’accompagnent, vêtus de collants noirs aux motifs ésotériques fluo, trombones et Casiotones à la main. Derrière eux, le cosmos, les éclairs, la neige, le goudron, les plumes et le retour du disco.
On se dit que c'est trop, on pense au clown Bozo, mais le bonhomme a le talent d'un Bowie, la digestion d'un Picasso, alors on se laisse faire, retourner, emporter, et on finit en larmes deux heures plus tard, heureux d’y croire encore.


Seven Swans (intro concert) : 

Enchanting Ghost :

Heirloom :

Chicago (final) :